L\'Avenir des Fermes Pilotes en Algérie

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PROGRAMME DES FERMES PILOTES

Un gouffre à milliards !

 

Les experts chargés d’établir des rapports sur le programme de 192 fermes pilotes, sur ordre de la présidence, sont arrivés à des conclusions terribles : un échec catastrophique du programme qui a englouti mille cent (1100) milliards de centimes et pire encore a lourdement endetté les fermes. Quelques responsables tentent depuis 6 mois de trouver de nouvelles formules pour leur relance qui dépend du contenu du rapport pour leur sauvetage financier ou leur abandon.

 

 

 

Echorouk a pris connaissance de quelques rapports d’évaluation du programme de 192 fermes pilotes qui, actuellement, sont gérées sous l’égide du ministère de l’agriculture et du développement rural et la société  de gestion des participations agricoles(SGP). Ces fermes ont été créées, il y a 20 ans sur les meilleures terres arables en Algérie, et des sommes ont été investies dans les semences, les cultures, l’élevage et l’emploi des fermiers de la région.


Selon les rapports techniques et économiques, le projet avait échoué et le gouvernement a décidé de le renflouer en 98/99 en injectant 400 milliards de centimes prélevés du budget de l’office national de la commercialisation des vins (ONCV) qui relève du secteur agricole. Le suivi et la gestion des programmes de 50% des fermes pilotes étaient assurés par l’entreprise de perception avant le changement  de la raison sociale en SGP, le reste étant sous la tutelle du ministère.


Ces fermes en sont toujours au point de départ sauf que des milliards sont partis en fumée, justifié par des travaux de forage, labours et culture qui n’ont pas fructifié. Elles avaient déjà été renflouées une deuxième fois après leur faillite et leur incapacité à assurer des rentrées d’argent pour garantir le salaire des employés.

 

La faillite pointe le bout du nez suite à la compétitivité des fermes de particuliers.Entre d’autres raisons à cet échec selon la tutelle, la mauvaise qualité des vins produits, rejetés par les importateurs européens a été la cause de grosses pertes. Les experts s’interrogent sur des motifs économiques, commerciaux et de développement qui justifieraient un troisième sauvetage. Ou devra-t-on abandonner définitivement le programme et dresser un bilan des pertes depuis 20 ans, et de l’endettement des fermes dont les terres sont devenues pratiquement stériles.

 

Echorouk online 05/02/2010



27/05/2011
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