L\'Avenir des Fermes Pilotes en Algérie

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Fermes pilotes : Le décret permettant aux établissements publics d'intégrer la concession publié prochainement

Le décret permettant aux établissements publics d'intégrer la concession publié prochainement

 

Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a indiqué hier à Alger, en marge d'une rencontre sur le fermes pilotes que le décret permettant aux établissements publics (EPA, EPIC et EPE) qui détiennent des terres relevant du domaine privé de l'Etat d'intégrer la concession, sera publié prochainement.

 

Les fermes pilotes concernées appartenant à ces établissements ont un délai de 6 mois à partir de la publication de ce décret pour intégrer ce changement, une condition nécessaire pour leur développement, notamment celles désirant conclure des partenariats avec des opérateurs nationaux ou étrangers.

 

Le ministre a mis en garde cependant contre tout "blocage" des cycles de production au niveau de ces fermes pilotes pendant la période de changement de droit de jouissance. "Cette mutation ne doit être en aucun cas un prétexte pour bloquer le cycle biologique d'une culture ou d'un élevage", a-t-il lancé, en demandant aux gestionnaires de ces fermes de "relever le défi de la sécurité alimentaire".

 

M. Benaïssa a appelé les responsables au niveau de l'administration notamment ceux de la SGDA chargée d'animer ces exploitations, d'accompagner les acteurs et les responsabiliser quant à leurs engagements dans le cadre des contrats de performance signés avec les pouvoirs publics. "Il y a une attente très importante de ces fermes pilotes qui jouent un rôle dans la production des semences, plants et géniteurs et qui doivent diffuser de la technologie dans leurs zones d'implantation", a-t-il relevé.

 

Le ministre a rassuré les fermes ayant des créances vis-à-vis de la Badr que leurs demandes de rééchelonnement de leurs dettes seront accompagnées par les pouvoirs publics. ''Bien qu'elle ne soit pas importante, selon M. Benaïssa, cette dette gène le fonctionnement de certaines fermes, alors que la nouvelle loi sur les terres privées du domaine privé de l'Etat exige de ces entités de payer d'abord leurs redevances pour pouvoir bénéficier du droit de concession.''


Les nouvelles redevances affichées dans la loi de finances complémentaire  pour 2010 pour l'exploitation de ces terres, varient entre 800 et 15.000 DA/ha. Le ministre a fait savoir, dans ce contexte, que le nombre d'exploitants ayant déposé leur dossier pour obtenir le droit deconcession a atteint 78.000 dossiers sur les 218.000 concernés.


R.A.

Le Maghreb du 11.01.2011



28/05/2011
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