L\'Avenir des Fermes Pilotes en Algérie

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Encadrement des fermes-pilotes à Oum El-Bouaghi

Vers le recrutement de diplômés universitaires

 

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Les pouvoirs publics, qui ont décidé d’une stratégie de sécurité alimentaire, comptent doter ces fermes d’un encadrement de qualité.


Les ex-domaines autogérés, devenus fermes pilotes après la restructuration dans le secteur de l’agriculture, ont obtenu, il n’y a pas longtemps de cela, le statut d’EPE (Entreprise publique économique), fonctionnant, selon les règles économiques, avec un conseil d’administration et un gérant. Certaines de ces fermes vivent encore des difficultés, notamment les faibles salaires des travailleurs. Les pouvoirs publics, qui ont décidé d’une stratégie de sécurité alimentaire, comptent doter ces dernières d’un encadrement de qualité, et ce, par le recrutement de pas moins de 400 diplômés universitaires, à raison de deux par ferme, afin de garantir la réussite du programme.

 

 Rencontré en marge de la visite du nouveau ministre de l’Agriculture, Abdelouahab Nouri, dans la wilaya d’Oum El-Bouaghi, le Pr Azib Makhlouf, président du directoire de la SGP/SGDA (Société de gestion des participations-développement agricole, nous a expliqué ce qui est en train de se faire sur le terrain. Il y a deux catégories de fermes pilotes, d’abord celles spécialisées dans la semence, plants, géniteurs et sur lesquelles le paquet a été mis pour qu’elles s’engagent d’une manière efficace dans la réalisation du programme stratégique, et d’autres spécialisées dans la production végétale et animale, dont une partie a été mise en partenariat avec le privé, lequel apporte savoir-faire et argent ; un groupe de 22 fermes est déjà mis en partenariat alors qu’un autre, formé de 15 fermes est en voie de l’être. Pour le reste, un groupe est mis en partenariat avec l’OAIC (Office algérien interprofessionnel des céréales) pour la production de la semence céréalière, non pas uniquement le blé et l’orge, mais également les légumineuses parce que c’est stratégique. Le passage à l’application se fera cette année.

 

Par ailleurs, un autre groupe, composé  de 18 fermes, est mis en partenariat avec l’ONCV (Office national de commercialisation des produits viti-vinicoles) pour la production de la viticulture, un partenariat commercial où l’office apporte le financement et prend le produit au prix du marché. Cela étant dit, une grande opération de management sera lancée pour rentabiliser ces fermes et augmenter les investissements. L’État a déjà fait, auparavant, l’effort d’assainir les dettes fiscales, parafiscales, fournisseur et tiers, donnant souplesse et aisance à ces fermes pour mieux fonctionner. Dans le souci d’améliorer le management, des diplômés universitaires seront recrutés pour l’encadrement de ces fermes, parce que c’est ce qui manque. Et on est, au niveau de la SGP/SGDA, en train d’identifier les profils pour lancer le recrutement par wilaya.


NACER B

Source : Le quotidien « Liberté » du 04/11/2013



04/08/2014
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