L\'Avenir des Fermes Pilotes en Algérie

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Le mouton de l’Aïd à Mila

Le mouton de l’Aïd à Mila :  Les fermes-pilotes de la partie

 

 

Pour cette année, le prix du mouton sur pied a été fixé à 380 DA le kilo. Ce sont 1 500 têtes qui sont mises sur le marché dans ces conditions d’offre d’un produit très sensible aux tensions spéculatives.

 

 

 

 

 

Les fermes spécialisées dans l’élevage ovin dans la wilaya de Mila ont mis sur le marché, à l’occasion de l’Aïd, des centaines de têtes de mouton, renforçant substantiellement l’offre localement. Et à la différence de la traditionnelle méthode de vente pratiquée sur les marchés populaires, où le cheptel se négocie encore suivant la pratique de “faites votre offre”, au niveau des fermes de Ferdoua et de Djebel Okab, situées respectivement dans les communes de Sidi Mérouane et Oued Athmania, le mouton de l’Aïd est vendu au kilo.

 

Pour cette année, le prix du mouton sur pied a été fixé à 380 DA le kilo. Les deux fermes concernées ont mis sur le marché pour la circonstance quelque chose comme 1 500 moutons, qui ont été écoulés comme des petits pains. Durant notre passage à la ferme de Ferdoua, au début de cette semaine, nous avons appris que des 600 têtes ovines mises à la vente, il ne restait plus que quelques-uns, ne dépassant pas la dizaine. Cela accrédite au demeurant cette façon de faire que les fermes pratiquent depuis quelques années.

 


Toutefois, les bouchers et autres maquignons ne voient pas la chose de cet œil. Rompus qu’ils sont à la question, ceux-ci estiment qu’à raison de 380 DA de kilo brut, la viande nette revient à 760 DA le kilo, arguant que la toison du mouton, les abats, la tête et les pattes représentent  exactement la moitié du poids de la bête. Aussi, affirment-ils que le mouton est moins cher sur les marchés hebdomadaires.

 


Les clients de la ferme-pilote que nous avons visitée se disent, quant à eux, satisfaits de leurs affaires et souhaitent l’extension de cette façon de vendre aux marchés populaires, du moins pour la période de l’Aïd. “Sur les marchés hebdomadaires, il y a de forts risques d’être berné, car tout le monde n’est pas apte à négocier avantageusement son mouton ou son veau”, nous dira l’un d’eux. Mais malgré la divergence des points de vue, notre souhait reste de voir tout le monde uni dans la gaieté, le jour de la grande fête. Meilleurs vœux à toutes et à tous.

 

 

K. Bouabdellah

Liberté du 27.12.2006





15/06/2011
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