L\'Avenir des Fermes Pilotes en Algérie

L\'Avenir des Fermes Pilotes en Algérie

LE SOS DES EX-FERMES PILOTES

Les quatre fermes pilotes, cosignataires d'une pétition adressée au secrétaire général de la Fédération nationale de l'agro-industriel, relevant de la Centrale syndicale de l'UGTA, se disent « très préoccupées de voir la situation des exploitations se détériorer davantage».    

              

Les points énumérés sont nombreux, mais le plus important a trait au       « non-paiement des salaires des travailleurs depuis plus de 5 mois. » Aussi, « la non - application des accords communs partiels, en 2007 et intégraux en 2010, entre le syndicat des fermes pilotes et l'employeur (le groupe) a généré d'autres problèmes qui ont contribué à la paralysie du fonctionnement des dites fermes ».

 

 

Cette année elles n'arrivent même pas «à lancer le plan de culture établi au préalable» et pour lequel des engagements pour débloquer la situation financière contraignante auraient été donnée par la tutelle mais en vain. Faute de moyens les objectifs assignés ne seront pas atteints. Des centaines d'hectares ne seront pas emblavés cette année avertissent-elles. L'argent des ventes des récoltes a été, à la souche, pris pour régler des créances impayées vis-à-vis de la Cnas, impôts et autres créanciers.


Depuis que l'Oncv a décidé de ne plus faire partie du groupe, les fermes pilotes connaissent un étranglement des plus difficiles depuis leur existence. Actuellement, plusieurs fermes pilotes ont des comptes bloqués et tout ce qui rentre est directement affecté pour le paiement des dettes. A priori, les fermes vont subir une autre restructuration et devenir « des sociétés de valorisation et d'exploitation des fermes pilotes (SVEFP)», selon un directeur de l'une d'entre elles qu'on a joint par téléphone, mercredi passé. Mais cette nouvelle société n'est pas encore installée et sa naissance va connaître des problèmes majeurs. À moins que tout soit étudié et calculé pour trouver une issue à même de pouvoir les tirer du fond du gouffre, en les dopant de budgets nouveaux sous l'appellation de SVEFP.!

 

 

Interrogé, le directeur des services agricoles, Athmane Houari, a précisé que les fermes pilotes ne sont pas concernées par la nouvelle loi de concession agricole. Quant à la question relative à l'effacement des dettes des fermes pilotes, dans le cadre des dispositifs prix par le gouvernement l'an dernier, les pétitionnaires n'ont pas abordé cette question dans la pétition. Et même le DSA ne l'a pas évoqué dans sa discussion. Enfin, les cosignataires imputent une grande partie des problèmes auxquels ils sont confrontés à l'Office qui n'a pas payé l'équivalent des récoltes de raisin de cuve vinifié des campagnes des deux campagnes précédentes.

 

 

Algerieinfo du 30/12/2010



26/05/2011
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